Tokyo est
littéralement situé entre l’océan et la montagne. On y trouve toujours son
compte lorsqu’on aime la nature ou que l’on souhaite prendre un grand bol d’air
pur loin de la frénésie de la ville ! Bon, ne vous y trompez pas, on est
toujours au Japon. Votre grand bol d’air pur sera parasité par le CO2 expulsé
pour les centaines de japonais qui ont eu la même idée que vous. Mais ça ne
veut pas dire qu’il faut rester chez vous avec votre purificateur d’air.
Enfilez vos baskets (ou talons hauts, c’est vous qui voyez) et suivez-moi sur
Takao-san !
Lorsque dit que
Tokyo est littéralement situé entre l’océan et la montagne, ce n’est pas une
plaisanterie. Vous pouvez prendre le train dans le centre ville et il vous
déposera au pied de la montagne. Et je ne parle pas du shinkansen mais de
l’équivalent du TER !
En sortant de la
station, la première chose que l’on voit c’est un plan géant présentant les
différents chemins de randonnées et ce qu’on peut y voir en fonction de la
saison. Les sakura au printemps, les momiji en automne... Il y a également
plusieurs niveaux de difficultés et différentes choses à voir. Pour les plus
fénéants, un funiculaire vous emmène presque au sommet. Soyez cependant
conscients que pour redescendre en fin de journée, la queue a l’air très
longue. TRES longue.
Mais si vous
décidez de tenter l’ascension à pied, vous avez donc plusieurs possibilité.
Mais même le chemin le plus long ne vous prendra pas plus de 3h, et ça c’est si
vous prenez vraiment votre temps ! Le chemin le plus difficile se fait à
travers bois. La vue est dissimulée par les arbres, mais c’est une balade très
agréable, sauf si comme moi, vous la faites avec un militaire. Le chemin le plus facile, mais
aussi celui qui offre le plus de choses à voir, a été goudronné pour faciliter
l’ascension. Mais gardez à l’esprit que ça reste une pente relativement rude. C’est
la randonnée (si on peut l’appeler comme ça) que je préfère. Sur la route vous
trouverez un temple magnifique, un parc avec des singes, de nombreux petits
restaurants traditionnels et des échopes qui vendent de délicieux dango. De
quoi prendre le triple des calories que vous venez de perdre dans
l’ascension ! Et bien sûr, comme c’est la tradition au Japon, des
boutiques de souvenirs pour pouvoir ramener des petites douceurs à votre
famille, amis et collègues.
Arrivé au sommet,
on retrouve presque la civilisation. Là encore le sol est goudronné, avec un
espace de repos, de quoi manger et quelques distributeurs (oui ils sont même
là !). Mais quelle vue ! Si le temps est clair vous pouvez facilement
voir le Mont Fuji qui domine un peu plus loin.
L’idéal est
d’arriver au sommet pour 17h, ou un peu avant si c’est l’hiver. Vous pouvez
ainsi admirer le coucher de soleil sur le Mont Fuji, et observer les lumières
de Tokyo qui s’allument peu à peu de l’autre côté.
La descente se
fait bien sûr dans le noir, et vos genoux vous supplient d’arrêter après
quelques minutes. Malgré ça, elle est bien plus facile que la montée ! Une
lampe de poche est bien sûr idéale, mais j’ai personnellement utilisé la
lumière de mon téléphone par intermitence, et c’était largement suffisant. On
avait aussi la chance d’avoir une pleine lune ce soir là.
Jusqu’à présent
j’ai eu l’occasion d’y aller deux fois. La première à la fin de l’été, et la deuxième
au mois de novembre, pour voir les couleurs de l’automne. Les deux balades
étaient très différentes, avec des paysages qui n’avaient rien à voir.
J’envisage d’y retourner avant la fin de l’hiver, et j’irai sans aucun doute au
printemps pour voir les cerisiers !
Pour moi il
s’agit vraiment d’un lieu incontournable de la vie à Tokyo. Plus proche et
moins dangereux que Fuji, avec des paysages magnifiques et qui garde une
atmophère complètement japonaise ! C’est l’un des endroits privilégiés
pour aller admirer le premier lever de soleil de l’année le 1er
janvier, une tradition que j’aime beaucoup. Si vous avez une matinée ou une
après-midi devant vous, n’hésitez pas à vous y rendre !
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