vendredi 22 mai 2015

JTPV - Les salles d'arcades

Sur ma bucket-list se trouvait depuis longtemps un point que je pensais facile à réaliser.
-> faire du DDR au Japon
Bon, facile à réaliser une fois en territoire nippon, car bien sûr cette première étape était un peu compliquée. Mais hé ! J'y suis en territoire nippon maintenant ! L'occasion pour moi de rayer certains points hautement constructifs de ma liste.
Pour ceux qui l'ignorent, le DDR, ou Dance Dance Revolution est un jeu de réflexe que vous jouez avec vos pieds. Sur le sol se trouvent quatre flèches lumineuses (généralement haut-bas-droite-gauche), et sur l'écran d'autres flèches défilent en rythme. Le but est d'appuyer sur la touche au moment où la flèche correspondante atteint un certain point de l'écran. Le tout sur une musique pop/électronique/bizarre. C'est aussi mon jeu vidéo préféré. Un jeu qui me rappelle de très bons souvenirs de soirées déjantées à Bordeaux, où on se donnait en spectacle au bowling. Mais un spectacle de qualité, attention !
Etant une grande fan de DDR, je voulais donc le tester dans son pays d'origine ! Je pensais qu'il serait facile de trouver une borne, mais tatataaaaaaan... Ma recherche s'est transformée en quête épique !



Première tentative !
Au Japon, on trouve de très nombreux établissements de pachinko. Ne me demandez pas ce que c'est, je n'ai toujours pas bien compris. C'est comme les machines à sous, sauf que tu ne gagnes pas de sous ? C'est très populaire en tout cas, et extrêmement bruyant dès que les portes s'ouvrent. Étant donné que c'est un jeu (ou pas ?), je me suis dit qu'il était probable qu'ils aient d'autres sortes de jeux vidéos ! Me voilà donc, niveau 1 et sans protection auriculaire, pénétrant dans cette antre mystérieuse. J'ai bien failli y perdre l'audition. Et s'il y avait effectivement quelques machines d'un autre style, mais point de DDR. Mais dans un coin, silencieuse et discrète, une ombre se profilait. D'apparence anodine, cette machine n'a pas retenu mon attention. Son nom ? Dance Dance... Evolution.

Deuxième tentative !
Nous voici à Odaiba, pour admirer le Gundam. Après l'avoir pris en photo sous toutes ses coutures, direction la salle d'arcade, car le petit veut jouer. "Parfait !" Ai-je pensé. Je vais pouvoir passer le reste de la journée à dépenser mon salaire hebdomadaire à sautiller gaiement sur des flèches colorées ! Cruelle désillusion. Car là encore, point de DDR ! Et là encore, le Dance Dance Evolution rode. Mais cette fois-ci il n'est pas silencieux et discret ! Cette fois-ci il est au premier plan, avec un attroupement tout autour en train d'acclamer un danseur talentueux. Car il s'agit effectivement de danse. Utilisant le principe de la Kinect, le joueur doit reproduire les mouvements qui apparaissent à l'écran. Un peu comme Just Dance, mais en beaucoup moins lisible et avec beaucoup plus de postures kawaii. Bref, je grommèle et me dirige vers les purikura.

Troisième tentative !
Akihabara ! Temple des otakus et repère des maids cafés ! Entre deux immeubles remplis de magasins, une salle d'arcade un peu sombre et pleine de jeux divers et variés. Neufs comme anciens. Serait-ce mon jour de chance ? OUI !! Surplombant fièrement les autres niveaux, le DDR trône au dernier étage. Son chrome rutilant luit dans la pénombre de la pièce, et il me fait un clin d’œil aguicheur. Ah, mon amour, je t'ai cherché tellement longtemps ! Les retrouvailles se font un peu timides. Un simple niveau 3 pour se mettre en jambe. Puis je reprends un peu d’aplomb et finis sur un niveau 6 ! Une personne attend derrière moi et je laisse ma place gracieusement. C'est alors que j'ai découvert l'horrible vérité, à laquelle je m'attendais, soyons honnêtes. Au Japon, les gens ne jouent qu'en mode expert. Pire ! Ils jouent en mode expert, sur les deux jeux de flèches en même temps ! J'en ai eu la confirmation par la suite...

La suite, quatrième tentative !
Lors de ma visite à Ikebukuro, je passe devant une salle d'arcade, et je me dis que je ne perds rien à entrer pour jeter un coup d'oeil. Cette fois-ci ce n'est pas une, mais deux machines qui m'attendent ! Ô joie ! Elles sont déjà occupées, chacune par un garçon. Enfin, un robot. Je ne vois pas d'autre explication. Alors que je m'amusais tranquillement sur mes niveaux 5 et 6, pépère quoi qu'un peu essoufflée, ils voletaient gracieusement sur les 8 touches en mode expert, entrant dans les paramètres avant chaque chanson pour ajouter des difficultés. You win Japan.

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